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LE RIDEAU LEVÉ


un délicieux spectacle pour moi. Sa main placée entre mes cuisses était restée sans mouvement ; je me recouchai sur le lit, je la pris et je lui fis faire un exercice qui lui était inconnu, et que je souhaitais vivement. Je tombai bientôt moi-même dans l’extase où je l’avais mis peu auparavant. Tout cela lui paraissait bien extraordinaire ; je l’avais conduit de surprise en surprise ; elles me réjouissaient et m’enchantaient. Je recommençai mes caresses, je repris son instrument, je le baisai, je le suçai, je le mis tout entier dans ma bouche, je l’aurais avalé : il ne tarda pas à reparaître dans l’état charmant où il avait été. Jusque-là je n’avais pas osé lui apprendre à le mettre où je le souhaitais, mais de plus en plus animée, j’arrachai sa chemise, je quittai la mienne ; rien ne me cachait ses charmes naturels ; je les contemplais, je les couvrais de mes mains et de mes lèvres ; il me rendait les mêmes caresses à son tour.

Son petit vit était dans toute sa dureté ; je me mis sur lui, je le conduisis moi-même dans mon petit conin. Ah ! qu’il fut bientôt au fait ! J’étais encore étroite, mais il n’était pas gros ; nous poussions tous les deux ; enfin m’asseyant sur lui, je parvins aussitôt à me l’enfoncer tout entier, et j’eus l’agréable satisfaction de le sentir pour la première fois introduire où je le désirais avec tant de passion. C’est ainsi que nos pucelages, quoiqu’ils ne fussent pas bien intacts, furent enlevés l’un