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LE RIDEAU LEVÉ


convint. Les tableaux qu’elle avait retracés avaient ranimé son tempérament ; ils avaient produit le même effet sur nous. Mon papa en présentait des preuves parlantes ; elle s’en saisit, et pour nous prouver le charme séducteur qu’elle y trouvait, elle conduisit elle-même le cher objet qu’elle tenait, et nous fit cent caresses, dont nous la payâmes par cette sensation délicieuse après laquelle elle soupirait sans cesse. Comme elle était arrivée la première au but, elle arrêta mon papa, et nous adressant la parole :

— Achevez d’avoir en moi la même confiance que je vous ai montrée ; ce que nous avons fait tous les trois, depuis hier, m’a totalement ouvert les yeux, et m’a donné la liberté de vous raconter ce que j’ai fait avec Vernol. Viens donc, papa, viens à côté de ta chère Laurette ; à sa place j’en ferais autant avec toi. Mets-lui, et qu’elle partage les plaisirs que tu m’as donnés : sois assuré de la plus inviolable discrétion.

— Eh bien ! Rose, pour te prouver que je n’en doute en aucune manière, tu vas jouer un nouveau rôle.

Il se leva, et fut aussitôt chercher le godmiché ; il l’attacha à la ceinture de Rose, qui était extasiée de cet outil qu’elle ne connaissait pas ; il me fit mettre sur elle, et le conduisit dans mon con, en lui recommandant de se remuer comme ferait un homme, et de me branler en même temps ; il l’instruisit de

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