Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 6.djvu/318

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» CHAPITRE V coivrmrs niss rsnris rsivnwr Usnssivcn on roman ·_ _ L’aris1,ocrat.i_e Avec la loi Gabinia les roles étaient changés parmi les v°"'°"°` partis.` L’élu de la démocratie ayant le pouvoir de l'épée, ‘ sa faction ou le groupe qui passait pour tel, avait aussi la toute-puissance dans Rome. La noblesse se tenait encore compacte, comme par le passé;· et·de la machine des comices, il ne sortait que des consuls, « désignés des les langes de l'enfance, » selon l’expression des démocrates : les maîtres de Rome eux-memes, n’auraient su ni com-` mander aux votes, ni briser l’influence des anciennes familles. Mais juste à l’heure où s'est consommée l’exclusion presque entière des « hommes nouveaux, » voici que le consulat 'à son tour pàlit devant l’astre croissant du pouvoir militaire extraordinaire. L’aristocratie sentit la blessure , alors meme qu’elle ne sel1’avouait pas, et elle désespéra. de son salut. A coté de Quintus Catulus qui, restant à son poste ingrat et luttant avec une honorable 60 ¤r·J·-C- constance, demeura jusqu’à la mort (6%) le champion · d’une cause vaincue, on ne rencontre plus dans les rangs