.4 ` I- »lflElLLÉRÉPUBLIQUE;NOUl/ELLE»MONARCHlE ,· g . __ _ _ Avonslnouslnesoin ,de‘ le dire,‘·la· mémeïcontagion in- Ã ` A `_ fectait la procédnre=civile :. elle snlaissaitlesinfluences des ` · _pa_ssionstpolitiques,`·qni_ses mêlaient à toutes choses`: et, ·. ,_ ( " ai;exem`le .dans la cause de Rublias.Quinctias .671-673 ao avÈJÃic.`· . P_ M _ P o . . . _ _ 4 fi I p , — · on vit rendre tour à tour les décisions les plus contra- · ' gi, ' dictoires,_selo_n qu eCinna ou Sylla avait lahaute maindans -· .Ã _ ,_ Home 1. Lesporteurs de pouvoirs des parties, non juristes , · A s _` souvent,__nc contribuaient. pas peu, der dessein prémédité ·~ 3 ·_ jou`-non,«a'_accroitre la confusion.·Cependant·, parlanatqre I` ,° A . même des choses`, `l’esprit de faction n’envahissait`qu’ex—·_ , 1 _. A, ' ccptionnellement les prétoires civils, et la plaidoiriechi- ’,_—I · caniereny pouvait point assaillir ni entamer aussitpro? _ ' s fondement lesisaines doctrinesrdn droit.-·Les‘,défcnses qui - ' ' __ - . >i colère (ou '.leur douleur zljoie, espérance; crainte ou erreur, ils ` , . » obétssent aux émotions de leur àme,;plutôt qu’à la vérité ou qu’au Y' . " ‘· j~ ‘ '· yuprescrit du texte, ou aux regles de droit, plutôt quéà la formule du _ ,_ »>`procès·ouquZàlaloi.» [Plura enimmullohominesjudieantodioaut;lV A ` · amore, aut cupiaitate, aut iracamdia, aut dolore, aut _lœtitia, aut » ` ` 4 _i-
spe,_aut‘ timore,aut_er1·ore, aut aliqua_ permotioqte memiè, quam veritaté aut`praescrqJt0,· aut juris norma aliqua, aut juaicii foo·= _, `_ ` _
- ,— îmila, aut legitms] Et} se fondant làzdessus, il 'déduit "et gs
complète en ce sens son enseignement pour.»les·avocats,`_ses audi- _· , `» ·~ * [Le plaidoyer pour Quinctius, dans Q l’0pini0`n des principaux _ ' _ critiques, est'le·premier en date de tous ceux de Ciceron, Il fut, en _ f __ tous cas, son premierplaidoyer in causa privata, et-nous a été _en ,4 -, ’ ;| ` entier conservé. Cicéronavait alors ans, et- revenait d’Atlienes: ~ «_ _ ‘» Ã il eut legrand Hortensius pour avocatadverse. 5 Quiconque s’est` LJ . ' _ assis_su1î· le bancïdes écoles,jconnatt ce curieux procès fait à·_Quinc- — ` » ~ ` z ` tiu$,· Au fond, il ne -s’agit que dlun débat terre ârterre entre` Y ” un'oncle et sou neveu (Nazvius), au sujet d'un compte de gestion ., ' ,_ s dlun domaine exploité en société dans la Nat·l>onnaise.`—- Bépéti- _' _, 5 tions réciproques , lenteurs ·préinéditées,chicanes, `_le procès porté " A , jusqu’a'Boine; assignationaen compa`rution deva_nt_;le puatetmettvoa. _` ` ~ · eu possession de Nacvius;`·parce'que Quinctius n’a pascomparu on — 1 . -_ , ' ‘A ‘_-n’a pu comparaître dans le délai utile,` caution (judicatum solvi) ' _ . ` p demandée et débat sur cette caution, etc., etc§;`_toute`cettc procédure _ _- · hérissée d’incidents est expôsec par Cicéron, qui à,plusieursrepi·ises` ' , · ,-; « atteste la protection »donnée ff _Naovius=.par le prêteur Syllanieu. ‘ ` t Qn suppose que Quinctius gagnoxsqn procès, en tin de compte. -4_\(. , » r ' I)ruinann,_3, ,p. ,8‘Z-84. —- .Th_._ Mommsen, Z6i(SCh7'I'fi [ar Alçort., , ·l ‘ I Wissensch. (Journa} delai science de Fantiquilc), ` l845,»pp. 1086- ` ` ` l , —·
- '·t099.`-¥ Real¢encycl.,Pauly, Y. ‘Nac0ius.}‘ · f, · .‘ —· · . ~ _ ,-
