Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/230

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

‘îI8 I LIVRE V. CHAPITRE XII ' choses Alexandre de Milet, surnommé le Polyhistor l, avec le poète Parthénius de Nicée en Bithynie 2, avec Posidonius, d’Apamée, illustreà la fois comme voyageur, · professeur et auteur, venu plein d’années de Rhodes à , Rome (en 703) 3, et bien d’autres encore. A —Une maison comme celle de Lucius Lucullus, à I’instar du Muséum d’Alexandrie, était à la fois un asile pour la culture hellénique, et un lieu de rendez-vous pour les lettrés grecs. Dans ces salles consacrées à la richesse et à la science, la puissance de Rome et le dillettantisme grec avaient rassemblé un incomparable trésor de sculp- V tures et de peintures des maitres anciens et contem- porains, une bibliothèque soigneusement choisie et ma- gnifiquement installée. Quiconque était d’esprit cultivé, écrits épars chez les écrivains spéciaux ont été publiés par Gumpcrl (Ascl. Bllhyn. fragm.'Weimar, 1794. —- V. aussi Raynaud, de Ascl. Bllh. medica ac philos, Paris, 1868)]. ‘ [Alexandre de Mllel,.ou plutôt de Mgndos, en Carie; disciple de Cratès, esclave de Cornelius ·Lentulus Sura, le Catilinarien (VI, pp. 339 et st.), et plus tard son affranchi, mourut àLaurentum, incendie dans sa propre maison. La connaissance de Pantiquite lui valut son surnom de Polyhislo7·(Suel. ill. gramm. t, l). Ilaccompugna ' ' M. Crassus, et lui donna des leçons. Il écrivit de nombreux traites ` periégeliqucs, une hisloire des philosophes, des animaux, etc., etc. (V._Muller, [Ilsl. grœc. fragm. 3** éd. Didot)]. ‘ Parlhdnlos de Nicée, fait prisonnier dans les guerres contre , . Mithridate, vécut, dit-on, jusque sous Tibère, qui tit mettre ses œuvres et ses statues dans les bibliothèques. — ll aurait eu l’hon- neur d’euseigner le grec à Virgile (Macrob. Saturn. 5, l7), qui I’aurait imite dansle Morelum. Ses poèmes, pour la plupartérotiques ou mythologiques, se distinguaient, dit-ou, des Alexandrins et des Asiatiques par la clarté. ->Il s’est conservé de lui un fragment en prose sur les « malheurs amoureux » (rapt êpoclxôv mùnuémv), dédié à C. Gallus, qui fut aussi son élève ; infra, p. 225. · ° [Posidonios d’Apamée, le demi-sloïcien, surnommé le Rhodien, disciple de Panaetius à Athènes. ll vint s’établir à Rhodes, apres de longs voyages eu Espagne eten Italie, y ouvrit ecole, devint pry- sci", ;,.c_ taue, et fut envoyé à Rome en qualite d'ambassadeur (668). Cicéron UI. . et Pompée voulurent l’entendre. Il serait mort vers 703. ll écrivit de nombreux traités sur la géographie, la physique, la philosophie r . morale, et une grande histoire, qui continuait Polybe. De toutes ` ces compositions, il ne reste que quelques phrases que Bake a ' recueillies Posidonü Rhod. relliquiœ doctmzaz, Leyde, 1810)}..