Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/257

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438* (20o5. III, fo 308 v°). — J’avois mis à la fin de ma réponse au père Berthier sur Athènes1:

« Ces messieurs aiment beaucoup les combats, mais ils sont légèrement armés. »

XIII. LYSIMAQUE 5

439* (563.1, f° 438 v°). — Lysimaque. — Autant que j’ai eu confiance aux Dieux dans l’adversité, autant les crains-je dans ma fortune.

440 (1666. III, f° i5). — Les loix se turenta ; la nécessité parla ; et nous y obéîmes. to

441* (2161. III, f° 354).— Choses qui n’ont pu entrer dans le Dialogue de Lysimaque. — Mes sujets sont heureux ; mais, moi, je ne le suis pas. L’État est tranquille, et ma maison est toujours troublée. Tout rit dans mon empire, et je n’ai de chagrin que dans i5 mon palais. Que sais-je les (sic) malheurs qui me seroient arrivés si Callisthène n’avoit sans cesse calmé mon âme! Étrange condition des Roix! Ils n’ont que de grandes passions ; leur force n’est que pour agir ; ils sont toujours foibles pour se défendre. ao O Callisthène! vous me faites craindre les remords, lorsqu’à peine je crains les crimes. Je frémis des horreurs dont vous m’avez sauvé.

1. N’a pu entrer dans ma Défense.

t. N’a pu entrer dans mon discours intitulé : L\simaque.