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pris quand ils sont en sueur, les attaques rhumatismales sont aussi des causes sous l’influence desquelles peut apparaître la phlegmasie de la moelle. On remarque encore, la gestation, la parturition laborieuse, comme deux causes amenant la maladie qui fait le sujet de notre thèse. Indépendamment des eschares, des ulcérations anciennes, de la répercussion des œdèmes, des exanthèmes, des suppurations anciennes, qui comptent toutes dans les causes occasionnelles de la méningo-myélite, on peut encore citer : la monte, la métro-péritonite, la maladie des chiens. Enfin, chez nos animaux domestiques, de même que chez l’homme, on cite l’excès du coït comme étant une des causes les plus favorables au développement de la maladie en question.


Causes prédisposantes. — Les causes de cette nature sont peu nombreuses ; ainsi la longueur des reins, de l’encolure, le dos ensellé, chez les animaux de bât ou qui tirent au joug, sont les principales causes prédisposantes indiquées dans l’excellent ouvrage de M. Lafosse.


SYMPTÔMES


Différant suivant que la méningo-myélite est aiguë ou chronique, nous décrirons séparément les symptômes propres à chacun de ces cas.


Méningo-myélite aiguë.


La rapidité de la marche de cette maladie, son siège et l’étendue des désordres pathologiques apportent des variations dans l’intensité et la gravité de ses symptômes : aussi, après avoir décrit d’une manière générale les principaux phénomènes qui apparaissent dans la phlegmasie de la moelle,