Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/270

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 253 −
Rue Michel-Rocher
Quatrième arrondissement. Paroisse de la Madeleine.
De la rue Grande-Biesse, no 20, à la prairie-de-Biesse.

On désignait sous le nom de l’Arche Marion, dite l’Arche de Grande-Biesse (pièce du 13 frimaire an IV, relative à la réparation du parapet) le pont couvrant le petit bras sortant du grand bras de la Madeleine, lequel fut comblé en 1849, et d’où était venu le nom de la rue. Sur un dessin de M. Petit on voit “ l’Arche de Grande-Biesse ” avec ses maisons à pans de bois, avançant sur le bras de la Loire. Une partie de la voie, celle comprise entre la rue Grande-Biesse et la rue Conan-Mériadec, fut supprimée par décret présidentiel du 30 décembre 1880, ce qui donna lieu à un échange de terrain entre la Ville et M. Etienne, raffineur.

La rue est coupée en deux, et la partie, du côté des numéros pairs de la rue Grande-Biesse, n’est qu’une impasse destinée à disparaître.

En 1905 on dénomma à nouveau cette voie en l’appelant rue Michel Rocher, né le 12 vendémiaire, an IX, mort en 1861, industriel, inventeur de l’appareil à distiller l’eau de mer, et homme politique, qui, lors de la Révolution de 1848, rendit à la cause de l’ordre de signalés services. Il fut aussi Commissaire-Général du Gouvernement provisoire dans les cinq départements de Bretagne, fonction du reste purement gratuite.




Chemin des Rochettes
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Donatien.

Sur le plan de 1849, nous trouvons ce chemin partant du chemin de l’Eperonnière et venant aboutir à un pâté de constructions portant la dénomination de Bourg fumé ; nous avons eu l’occasion d’en faire mention à la rue de Coulmiers.

L’ouverture de la rue de Coulmiers a complètement modifié le tracé des voies, dont plusieurs même ont disparu.

Alexandre Petit Desrochettes, receveur principal des