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GIRANDOLE

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•tis de cet cuiaut. ()iii trai ;ait d’ïnstinct • ;»es de naturel, le prit comme ^lôve. . ua^i do Dante, l.o pocto c<^l(.^bra, dans sa OtPîtte rumt’dif. lo talcDt do l’artiste, tfui fit un superbe " ■ ’ ■ ■ ■ ispira

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’I de Lazare, l^s rulehtaui de Kavonno. les Malatesta de Uimini, les Este de Ferraro, les Castruccio de Lucquos, les Visconti de Milan, les Scala de Vérone, voulurent tour à tour s’attacher Giotto. Dans chacune de ces villes, il laissa des chefs-d’œuvre ; il travailla t^alemont à Florence, où l’on admire encore ses superbes pointures de l’église Saola-Croco : à Assise, où sont quelques-unes de ses meilleures fresûues, et à Kome, où 1 appela Boniface VIll. 11 séjourna à Saples, chez lo roi Robert d’Anjou.

Giotto est UD des plus vastes et des plus brillants cénies

)ui aient illustré la peinture. Il introduisit dans 1 art lo

inonvemont, l’expression, la passion, la vie ; A la raideur et A l’Àproté des formes byzantines il substitua des grâces, des élégances inconnues ; il remplaça les vètemeots aux plis réguliers, monotones, par dos draperies disposées suivant lo sexe. l’&ge et l’attitade de ses personnages. En un mot, il consulta la nature, dont on osait à Seine simuler los aspects strictement immobiles, et la reprooisît jusque dans les violences du mouvement et du geste. Outre ses innombrables fresques, Giotto peignit une foule de tableaux portatifs. II rivalisa aussi avec les meilleurs architectes, on donnant les plans du campanile qui se drosse, si élégant et si pur, à côté do la cathédrale de Florence, et il sculpta lut-mémo doux des bas-reliefs qui ornent cet cditlce.

GlOUX comm. do la Creuse, arrood. et à 34 kilom. d’Aubusson. sur la Glouno ; 983 hab.

GlOVANirm Jacques), économiste italien, né à Orta (prov. de >ovare) en 1787, mort & Novare on 1849. Avocat à Novare, secrétaire, puis substitut du procureur du roi A Trente, après la formation du royaume d’Italie, il fut destitué en 1814, oi s’occupa de questions économiques. Très écoulé do Charles- Albert, il prit, en 1847, la part la

f>lus active aux réformes libérales qu’on introduisit dans a li^gislaiion du Piémont et fut nommé sénateur et président du conseil d’Etat. On a de lui : Sur le statut civil (mog. : Sur /^T statut» novarais (1830) ; l)e l’abolition de la ’ M33) ; Sur ta libre exportation de la soie

’ 1834) ; Du régime aes eaux et parlicu-’ i lui serrent aux irhyations (184i).

GIOVANITE jt — de San-Giuranni, nom do localité) D. f. Nom donné par Stanislas Meunier A un type do roche météorique ou lithite, contenant du for métalliijue en granules vi5iibles, ot composé do luccite et de limerickitc.

OIOVANNAIX (djio-van-na-U — do l’ital. Giovanne, Jean) Q. m. Membre d’une secte roligioaso fondée en Corse an XTi* siècle, o 1*1. Des oiovannali.

Giovanni da Fiesole. Bio-r. V. Fiksolb.

Giovanni (SER). < onteur italien du XIV* siècle, appelé <v ’ ■■■’■■■-■ Ser Giovanni Florentino. Exilé uourson - au parti guelfe, il so retira au château de . -os do Korli. où il composa un recueil do cini ^ii.irik’j- ii’Miellcs, dont le fond est emprunté en grande partie aux vieux fableaux français, ot qu’il intitula, on n"*.-» !! ponr’id’^i. t’ P^coron^ ’ In Grosse beiei. Co sont des ^ l’s Italiens estiment la

■> Borrace. Il a paru

n>^ (188 ?).

Giovanni di Pietro, du lo Spagna, peintre iulien, doritrine espatruole. né vers H80. mort A Spolèta

Ten Ii40. K ■ ’ ' ■ f - r-t condisciple de Raphaél.

il imita de ;res. Jules II remploya A

dérorerla ’ "tmn -le KnphntH. Il Traita

^ .. citons :

,’lise des ’ "jnanl au

, ^>l'>tOJ, et son ■ !-t et ae sainte» -.oj.

Giovanni da San-Giovaiml Giovanni Manotzi, dit . peintre lulim. n*’- A .San’iiovanni vers 1390. mort en

1836. Il travailla a Florence j’ ■■- ’ It et Lorenzo de

Médicis, A Rome pour lo car .’lio, A Pistoie,

A Volierra, etc. Co peintre. • : i}*e **t av’»ntu-

reuse, a traité ses œuvres avc>- un [^rii , , rno

comique. Parmi ses tableaux, on peut ci i-

gnant la eherelure de l’Amour lUfticos) ; ; la

Jktari^e lOfrtresi. et, parmi ses fresques : /-■ ’_ ’.int «.-m par les amjes Badia de Fiesoloj ; le plafond du palais Pitti.

GlOVANin <Vincenxo r>l). philosophe et philologue iulien, no en Sicile en 1832. Sorti do ruuiversiié de Palerme. il obtint successivement la chaire de philosophie au lycée VicturKmmanuoI ot au sémnairo de Palcrme.

n a publié, entre autres ouvrages : la Réforme catholique et la i’hilosouhxe de la H^v^lattun d’après Vmcenso Gioberti l,l8&tf) ; lie la prose italienne en Sicile aux xiil*, xiv rf XV* siècle» {IMî) ; Etudes sur le système philosophique de Mtcheti (1864-18G5) ; Chroniques siciliennes des xili*, xiv*e( XV’ siècles (1865) ; Happort» du panthéisme et du matérialisme dans l’histoire de la philosophie contemporaine {I86t’i) ; la Philosophie positive et l’induction { 1 809^ ; Philologie et littérature siciliennes (imi) ; Vtstuire de la philosophie en Sicile, des temps anciens jusqu’au xi%* siècle {l$l S). Giovanm Si été élu membre corre.spondant du l’Institut do Franco, on 1879. GlOVANNINELU ( Ango-I-auront). général français, né

Pastorecria iUy Koslino t^Corso) en 1837. Elève do Saint-Cr,

il ht dans t’iufanterio les campagnes d’Italie, du ^foxiquo, prit part, en 1870, aux batailles sous Met/, s’échappa après la capitulation, alla servir dans l’arméo do Faidnerbo, so signala A Vjllers-Brotonneux et A Saint-Quentin, ot fut promu chof do bataillon (1870). Colonel en 1880, il fut envoyé au Tonkin (1884), s’empara do Langson, débloqua Tuyen-Quan, ot fut nommé général de brigado (18851. De retour en France, il devint général do division (1890), commandant du 3* corps (1893). membre du conseil supérieur do guerre ot inspecteur d’arraôo (1898), fonctions dont il fut relevé en 1899.

GlOVINAZZO, ville d’Italie (prov. do Bari). près do l’Adriatique ; 9.838 hab. Archevêché. Maison do refuge pour les enfants trouvés. Carrières do piorro A bâtir. Fanriques do toiles do coton ot do chanvro.

GIPE ou GIPPE (autres formes do jupe) n. f. Sorte de do souc|uonillc do toilo qui se portait autrefois par dessus le pourpoint, principalement cliez les paysans.

GlPHANlUS (Hubert van Giffen, dit), surnommé le Cujas de la Germanie, jurisconsulte, né A Burcn (Gueidre), mort on 1604. Il professa lo droit A Strasbourg, Altorf, Inpolstadt. On a do lui : Commentarius ad institutiones (1596) ; LectnrT Altorftrinx in aliquot titulos Diyestorum e corficj* (1605) ; etc.

GIPON {ji) n. m. Gros pinceau ou mieux morceau do laine dont se sert lo corroyour pour ctendro sur los peaux la ciro, l’huilo, lo suif et diverses autres matières.

GIPPON {ji~ pon -^ rad. gipe) n. m. Vêtement d’un usage très ancien, sorte do corsage ou do pourpoint, suivant qu’il était destiné A l’un ou l’autre soxo.

— Encycl . Le gippon du

moyen Âge est un pourpoint, la plupart du temps doublé et piqué comme le gamboison, et qui se portait de môme sous les armes. Dans co sons, le mot est synonyme dejaçue.

GiPPSLAND, district du S.-E. de l’Australie (Victoria), limité par les Alpes australiennes, l’océan Indien, le détroit de Bass. l’océan Pacifique et les comtés de Welleslev, Auckland otVallaco, appartenant A la NouvoUo-Gallos du Sud. Pays marécageux sur la côte, ot boisé dans l’intérieur, mais do climat doux et sain. Lo district qui renferme des richesses minières abondantes : or, cuivre, étain, argent, antimoine, houillo ; pierres précieuses, etc., a 5 comtés ot, pouruno superficie de 34.G00 kilom. carr., uno population de 5.000 hab. environ.

GIPSY {djip’-si — mot angl., corrupt. de Egyptien) n. Nom auglais dos bohomions : Un, Une gipsy. il ^1. Des gipsibs.

GlQUEL (Prospor-Mario), marin français, né ot mort A Cannes (1835-1886). Il fit les campagnes de la Baltique, do Crimée ot de Chine. Entré au service du Céloste-Empiro (1861). il construisit l’arscoal do Fou-Tchéou, où il instruisit do jeunes Chinois, qu’il conduisit on Franco, en 1877. Lors du conflit qui éclata ontro la Chine et la France au sujet du Tonkin, Giquol renonça A ses fonctions. 11 venait de les reprendre lorsqu’il mourut.

GIBAFE (il — ital. giraffa, dérivé do l’ar. zourafa ou £era/’a)o.f.Zool. Genre do mammifères ruminants déclivos.

GippoDd«remme(xnr s.) ; a.GippoD(xiv«a.).

formé par uno seule espèce, dont le nom scientifique est camelopardaiis giraffa.

— Pop. Femme grande ot maigre, A long coa. llojuro grossière A une femme.

— Fam. Peigner ta girafe, Ne rien faire.

— Péch, Sur lo littoral normand, Sorte-de vergue, inclinée et maintenue par des haubans ot qui supporte la corde d’un filet, i On dit aussi bcnier.

— Enctcl. Zool. Los girafes sont remarquables par leur cou extraordinairomcnl long ot rigide (il n existe, en clTcl,

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que sept vertèbres cervicales), leur train do derrière déprimé, leur front garni do doux courtes cornes poilues, et, chez les mAlos, d’une bosse médiane assez haute. Le pelage, fauve rosé clair, blanc on dessous, est marqué de larges taches brunes ; la queue est terminée par un gros pinceau do crins. Si les girafes peuvent facilement manger los fouilles dos grands arbres (la hauteur du pied au museau pouvant atteindre 6 mètres), elles no broutont les plantes basses qu’en écartant furtomont leurs pieds de devant. Cet animal, agile ot timide, vit par troupi>sdansles|daines de l’Afrique, du Sénégal au Nil Blanc ot au Natal ; jadis très répandu, il devient rare par suite dos massacres continuels qu’on en fait ; sa chair est assez fine et sa peau fait un bon cuir. Los girafes s’apprivoisent facilement, mais elles sont délicates ot no vivent pas très bien, loin do leur habitat. La girafe no peut marcher que l’amble, et la longueur do SOS jambes rond sa marche fort rapide.

Girafe, constellation do l’hémisphère boréal, située entre lo Cocher ot la petite Ourse.

GIRAFEAU {ji, fo) D. m. Petit do la girafe.

Giralda, opéra-cominuo en trois actes, paroles de S. ribe, musique d’Adolphe Adam, représenté A l’Opéra-Coraiquo le 20 juillet 1850. — Lo livret est un imbroglio invraisemblable ; mais il est alerte, vivant, bien en scène. La musique est un des meilleurs ouvrages d’Adam, pleine d’enjouement, d’éléganco et d’une forme soignée. Il faut surtout citer, au premier acte, les jolis couplets de Ginès : Mon bel fiabit de mariage, le duo avec Giralda, l’air de Manoel ; au second, un joli chœur féminin, lo duo dos amoureux ; enfin, au troisième, l’air de Giralda : Viens, 6 mon bon ange,

Giralda (la), tour carré© do Sévillo, située A l’angle nord-est de la cathédrale et érigée ontro 1184 et 1196 pour servir de minaret A uno most^uée aujourd’hui détruite. Elle tiro son nom d’une statue colossale en bronze do la Foi, qui la surmonte et qui, malgré son poids (1.288 kilogrammes), tourne au moindre vent et sert de girouette [giraldillo). Cotte statue est l’œuvre do B. Morel (1568). La tour, haute do 94 mètres, est légèrement plus étroite A mesure qu’elle s’élève. Les murs, A la base, eut do 2", 50 à 3 mètres. Lo beffroi rectangulaire , surmonté d’un étage plus étroit, que termiuo un petit dôme, date seulement de 1568 ot est l’œuvre do liernan Huiz.

GiRALDÈS (Cardozo-Cazado-Joachim- , j^

Albin), médecin français, né A Porto (Portugal) en 1808. mort A Paris en 1875. Rrudit et désintéressé, il fut chirurgien de l’hôpital des Enfants trouvés, A Paris, et devint membre de l’Académie de médecine. Ses principaux ouvrages sont : Des maladies du sinus maxillaire (1851) ; Leçons clinique» sur le» maladies chirurgicales des enfants (1869) ; otc.

GiRALDI (Litio Gregorio), poète et érndit italien, né et mort à Ferraro (U79-1552J. Il habita Naples, Carpi, Milan, Modèno, puis so rendit A Kome, où il fut nommé protonotaire apostolique. Après le sac do Kome. en 1527, il trouva un asile auprès de Jean-François Pic, prince de La Mirandolo, mais celui-ci périt assassiné en 1533, et Giraldi passa ses dernières années dans la misère. Il était un des hommes les plus savants do son siècle : son ouvrage capital est VHislona de dit» gentium (1565). Nous citerons aussi : De musis syntagma (1512) ; Poemata (1536) ; De re nautica libellas (IhiO) ; De annis et mensibus (iSÂl) ; Bi»to~ rix poetarum tam grreorum quam laticorum dialogi deeem ( 1 545). Ses Œuvres complètes ont été publiées A BAle (1580).

Giraldi (Giovanni Battïsta), surnommé Cinthlo, littérateur et autour dramatique italien, né et mort A Ferraro (1504-1573). Il profossa la médecine et la philosophie A Forrare,puis fut secrétaire d’Etat sous les ducs Hercule H et Alphonse II. Il occupa ensuite une chaire d’éloquence à Pavio et devint membre do l’académie des Affidnti, où il prit le surnom do Cinthio. On lui doit neuf tragédies, publiées A Venise (1583), et un recueil de nouvelles : gli Uecatommithi (1562), trad. on français par G. Chappuys, sous le titre do : les Cent excellentes nouvelles (1583 ;.

GIRALDIN on GIRALDIEN ( f’i. di-in) n. m. Nom vulgaire, dans certaines parties de la Franco, do lamarouette.

GIRANDE ()’( — de l’ital. giranda ; du v. girarc, tourner ) n. f. Hydraul. Gerbe, faisceau do jets d’eau.

— Pyrotechn. Gerbe, bouquet, faisceau Je fusées volantes.

GIRANDOLE iji ~- ital. girandola, dimin. de giranda) n. f. Chandelier A plusieurs branches. Il Succession do lignes ondulées formées par uno conduite extérieure de gaz, munie d’un nombre plus ou moins considérable de petits becs quo l’on allume dans les fôtos publiques.

— Arbor. Taille des arbres A fruits, qui consiste A leur donner la forme d’une pyramide dans laquelle los branches sont disposées en étages do moins en moins étendus en largeur.

— Art culin. Assiette montée, qui a deux ou trois étages, ii On dit plus ordinaircm. assibttk btagêbe.

— Bot. Réunion de fleura dont les Giraudule. pédoncules, disposés en verticillcs, sont

do moins en moins longs A partir de la base, et afTectcnt ainsi la forme d’un chaudolior A plusieurs branches.