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GiRONE (province db), province d’Espagne (Catalogne), ayant uno superficie de 5.865 kilom. carr. et 306.583 nab. Géii< ?raleni._-iit m’inta^nnuse, avec dos ressources minières consld(^raM*’s i 1"’t. liouiliL-, plomb argonlifèro), elle est très active ei oomm.T’.-aïue. Ch.-I. Girone.

GIRONNAGE n. f. Tccho. Syn. de gironnement.

GIRONNEMENT n. m. Action do gironner.

GIRONNER {Ji-ro-né — rad. giron) v. a. Tochn. Donner au marteau la rondeur voulue à un ouvrage d’orfèvrerie, do chaudronnerie.

— Consir. Gironner un escalier. Tracer l’épure de l’ensomble dos marches d’un escalier tournant, avant de procéder à la taille puis à rassemblaf^o.

GÎPOnné, ée part, pass, du v. Gironner.

— Constr. Marche gironnée, Marche qui a la forme do celles d’un escalier tournant, il 2’uile gironnée. Tuile plus étroite par l’un do ses bouts.

— Blas. Se dit do l’écu, rjuand il est divisô on huit parties triangulaires égales ontro elles, dont les pointes se réunissent au centre et dont les émaux sont alternés.

Il Substantiv. Ecu ainsi divisé : Le gironné est formé par hi réunion de l’écartelé et de l’écartelé en sautoir.

— Encycl. Le pii’onné de six pièces étant rare, on a voulu voir on celles-ci des armes parlantes et de Maugiron (famille) serait

venu mal gironné, mais

rien n’est moins siir. Le

nombre habituel des

partitions est de huit,

et il n’est pas besoin

de le blasonner. En de-

hors de cette règle, on

énonce toujours le

nombre des divisionset

leur position respec-

tive. Le gironné peut

avoir son centre à l’un

des Ûancs, en chef, en

pointe, à la pointe d’un canton quelconque de l’écu : toutes ces positions se blasonnent. Los liitfôrents girons peuvent aussi être gironnants, c’esi-à-dire limités par des lignes courbes au lieu do l’être par des lignes droites.

GIROSEIXE {ji, zèV) n. f. Bot. Nom vulgaire du genre

dodécatbéon.

GIROU .ji’ n. m. L’un des noms vulgaires de l’arum.

GXROU DE BUZAREINGUES (Louis-François-Charles), agronome et physiologiste français, né à Saint-Goniez (Aveyron) en xil’z, mort en 1856. Il est l’inventeur du micromètre destiné à mesurer la finesse des laines et fut nommé correspondant do l’Institut en 1826. On a de lui de nombreux écrits : Essai sur les mérinos (1812) ; De l’utilité d’abolir la peine de mort (1836) ; Moj’aie physiologique (1837) ; Marie ou De l’éducalion des filles 11841) ; De l’éducation des garçons (1815) ; Physiologie agricole (1849) ; Précis de morale (1852) ; etc.

GlROaARD(LE), comm. de la Vendée, arr. et à 18 kilom. des Satjles-d’Olonne, sur la Ciboule, affluent de l’Auzanco ; 986 hab.

GIROUETTE {Ji-i’ou-èt’ — du lat. girare, tourner) n. f. Appareil formé d’une plaque légère, affectant les formes les plus diverses (flèche, oiseau, drapeau, etc.), placée de cnamp mobile, et autour d’un axe vertical, en un lieu élevé, dans le but d’indiquer la direction du vent par celle qu’elle prend ello-nième.

— Fi| :. et fam. Personne oui change très souvent et très facilement d’opinion ou ae parti.

— Mar. Petite bande d’étamine dxéc sur un fût en bois ou en métal et placée à la pomme du màt sous la pointe du paratonnerre qui lui sort d’axe.

— Kncycl. Archéol. Droit de girouette. Dans la coutume féodale, les nobles avaient seuls le droit de mettre des girouettes sur leurs habitations, ot la coupe répondait

GIRONE

GISORS

Gironné d’arpent

et de gueule».

Parti gironné

d’azor ot d’arg’ ?nt

de six pièces.

1. Girouette de bannoret (xv» s.) ; 2. Girouette de chevalier (xv 8.) ; 3- Giruucites ordinaires ; i. Girouette (mar.).

À celle des banniùros. Plus tard, les jurisconsultes du XVII* siècle dis’utèront si le droit de surmonter d’une fîirouetio le pi ;. :iit>n do son logis était une prérogative nobiliaire. I.e parlement de Grenoble décida, en 1059, que la girouette pouvait décorer la maison du vassal comme celle du seiî^nour ; mais d’après quelques auteurs. la girouette carrée devait 6tro réservée aux chevaliers baunerets, tandis quo les simples chevaliers se cooteoiaicnt d’une girouette on pointe.

GIROUETTCR (ji-rou-è-té) v. n. Tourner comme une

girouette.

IV.

^

D’argent au cerf

gisant de giieul>.-3

sur une terrasse de

sinople.

— Fig. : Convictions politiques GrBOUETTANT au moindre soiiffle. (A. Daudet.)

Girouette, ée pan. pass. du v. Girouctter,

— Blas. .Se du : !• D’un château, d uuo tour ; 2* D’un vaisseau, dont le toit ou le mit est surmonté d’uno gîruuette.

GIROUETTERIE [ji-rou-è-te-ri) a. f. Fig. Disposition à. être girouette.

GiROUSSENS, comm. du Tarn, arrond. ot à II kilom. de Lavaur, prés de l’Agout ; i.Sil hab. Tourbe. Eglise du XV* siècle. Forôi.

GiRVAN, ville maritime d’Ecosse (comté d’Ayr), à l’embouchure de la rivière do son nom, daus le golfe de la Clyde ; 5.6H5 hab. Port de cabotage ; fabrique de cotonnades. Exploitation de calcaire cl de g^ypse aux environs.

GiRY (Louis), littérateur et jurisconsulte, né et mort à Paris (1596-1666). Avocat au jjarlement, puis avocat général aux chambres royales d amortissement ot des francs fiefs, Mazarin l’admit daus son conseil privé. Giry, ami do Conrart, entra à l’Académio française, en 1636. Il a traduit, entre autres ouvrages : VApologétîf^ue, de Tertullien(1636 ;; la Louange d’Hélène, d*Isocraten640) ; V Apologie de Socrate et le Criton, de Platon (1643) ; le Des orateurs illustres, do Cicéron (I652i ; tes Epitres choisies et la Cité de Dieu, do saint Augustin (1653 et 1665).

Giry (Joan-Marie-Joseph-Arthur), savant français, né à Trévoux en 1848, mort à Paris en 1899. Elève de l’Ecole des chartes et de l’Ecole des hautes études. Capitaine do mobiles à l’armée de la Loire, pendant la guerre francoallemande, il fut nommé archiviste aux Archives nationales (1871) et répétiteur à l’Ecole dos hautes éludes (1874). Il succéda, en 1885, à do Mas-Latrie dans la chaire do diplomatique de l’Ecole des chartes. Déjà, il a-ait éié chargé à la Sorbonne. de 1881 à 1885, d’uno conférence sur les sciences auxiliaires de l’histoire et il était l’un des directeurs do la< ;olleciion de textes pour servir à l’étude et à l’enseignement de l’histoire. Parmi ses nombreux travaux, nous citerons : Histoire de la ville de Saint-Omer et de ses institutions jusqu’au * siècle (1877) ; les Ètablissemen ts de Rouen ( 1 883-1 885 ) ; Documents sur les relations de la royauté avec les villes de France, de ffSO à tSi4 (1883-1885) ; Manuel de diplomatique (1894), ouvrage capital qui valut à Giry son élection à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, en 1896. C’était un esprit pénétrant, une conscience courageuse.

GISANT {ji-zan), ANTE [rad. giser] adj. Qui est couché, étendu, u Sans mouvement : Un corps gisant.

— Blas. Aitribut du cerf accroupi.

— Mar. Navire gisant. Echoué.

— Sylvie. Bois gisant, Bois coupé et jelé à terre.

— Techn. Meule gisante, Meule de moulin fixe, sur laquelle tourne la meule supérieure, ii Fenêtre gisante. Celle qui a plus de largeur que de hauteur.

— Substantiv. Personne couchée et malade :

. • • . le gisant irait voir ses aieux.

La FoNTAlîîB

GISANT (ji-zan) a. m. Partie du brancard qui porte directement sur l’essieu : Le gisant d’un chariot.

GiSBERGE, fille de Bernard-Roger, comte de Poix, morte en 1049. Elle épousa, en 1036, Kamire I", roi d’Aragon, qui changea son nom de Gisberge contre le nom gothique d’Ermesinde, et dont elle eut deux filles et deux fils. Elle fut enterrée au monastère do San-Juan de La Pona.

GiSBERT (Antonio), peintre espagnol, né à Alcoy. Il fit ses études de peinture à l’académie de San-Fernando, puis à Rome et à Paris. Il exposa, en 1858, la Mort du prince don Carlos ; en 1S60, le Supplice des Cummuneros, un de ses tableaux le plus connus. A l’Exposition universelle do 1867, à Paris, il envoya le Débarquement des puritains dans l’Amérique du Nord ; Entrevue de François /•’ et de sa fiancée Eléonore d’Autriche à llescas, portrait d’Olozaga, et, à celle do 18S9, l’Exécution des Tarrtjos et de leurs compagnons. De 1867 à 1870, il fut directeur du musée du Prado.

GiSBORNE. ville anglaise de la Nouvelle-Zélande (île du Nord [prov. d’AucKland] ch.-l. du comté de Cook, à l’embouchure du fleuve côtier Turanganni ; 2.160 hab.

GiSCON, général carthaginois du iv* siècle avant J.-C. Il était eu exil lors de la défaite de ses compatriotes sur les bords du Crimissus, en Sicile (339 av. J.-C). Rappelé et autorisé à se venger de ses ennemis, il se contenta de les faire se prostornor devant lui, puis leur pardonna. En Sicile, il ne put empêcher les alliés do Carthago de succomber sous les coups do Timoléon. Il conclut, néanmoins, avec ce général un traité avantageux i,338}. Giscon était père d’Hamilcar.

Giscon, général carthaginois, mort en 339 av. J.-C.

S’etant distingué sous les »>rdres d’Hamilcar Barca pon- <lant ta première guerre punique, il reçut le commandement de Lilybéo et, à la paix, t’ut chargé de ramener de Sieile les mercenaires (î4i). Ceux-ci. n’avant pas été entièrement payés, se révoltèrent, et il en n^sulta uneguerro civile si atroce qu’on l’appela la guerre inexpiable. Giscon lut retenu parles mercenaires, qui s’emparèrent de l’argent i|U il apportait. Pour leur enlever tout espoir de rentrer en -.-race, leurs chefs les poussèrent à massacrer leurs prisonniers. Giscon fut mis à mort avec des raffinements de cruauté inouïs. Cet épisode a fourni à Flaubert le sujet do Salammbô.

GiSEH. Géogr. V. GlZÈH.

GiSEKE (Nicolaus Dietrich), poète allemand, dont le nom véritable est Kùszeuui. né à Cso (Hongrie^ on 1724, mort à Sondershausen en 1765. Il étudia la théologie à Leipzig, professa à Hanovre et à Brunswick, et fut successivement ministre à Trautenstein, prédicateur do la cour à Quedlinbourg, surintendant à Sondershausen. Sa poésie est d’uno facture irréprochable, mais manque dorigiualité. Ses Œuvres poétiques ont été publiées par Charles Gartner (1767V — Son arrière-petit-fils, Rodrrt Glseke, littérateurallemand.néà Marionwerderen 18Î7, mort à Lcuhus on 1890, a publié des romans ; les Titans modernes (1850) ; la Carrière (1853) ; et des drames : les Deux Cagliostro{l$bB) ; Maurice de Saxe ^l9’i) ; Lucifer ou les Démagogues (1861) ; etc.

GISÉRIE ou GISECKIE (ji-zé-kt) D. f. Geore de phytolaccacées, comprenant des herbes annuelles, À feuilles opposées étroites, à fleurs petites, disiKfsées en cymes. (On en connaît quatre à cinq espèces, de l’Afrique et de l’Asie

tropicale.)

Gisèle, Gisla ou GildA, fille de Charlemagne et

d’HiIdegardo. née en 7’*i. De conduite déréglée du vivant de son père, elle fut enfermée sur l’ordre de Louis le Débonnaire dans le palais des Thermes, avec sa soeur Rotrude, également dépravée.

GiSÊlX, GiSELLE ou GiflLA, fille du roi Charles le Simple et de Frédérone, née vers 908. On a prétendu tout ù fait à tort, qu’elle aurait été donnée on mariage à RoUoo. duc dos Normands, après le traité de Saiut-Clau’-&ar-Ëpte ; elle n’avait alors que trois ans au plus i9ll/.

GISELIX ji-zèl’) a. f. Mousseline imitant la guipure.

Gisèle, première reine de Hongrie, fille du duc de Bavière, Henri. Elle épousa saint Kiiennc en 995 et fut couronnée le 15 août de l’an loc*o. Elle prit une part active à la conversion des Magyars au catholicisme et fit de riches cadeaux aux églises fondées par son époux. Après la mort de son fils Eméric il03l,, elle réussit à assurer la couronne au Vénitien Pierre, neveu de saint Etienne. Celui-ci se montra fort ingrat ; il fit enfermer Gisèle, dont les biens furent ensuite contisqués. Gisèle retourna en Bavière, et mourut religieuse à Passau.

GISEBfENT fji, man) n. m. Mar. Situation des côtes, leur direction par rapport à un point fixe, i, La forme glsse-MENT est vieillie.)

— Min. et métall. Masse de terrain contenant des matières minérales utiles, que l’on exploite & la surface de la terre ou dans sa profondeur.

— Encycl. Min. et métall. Les gisement* se classent généralement en trois grandes catégories bien distinctes : gisements en couches, gisements en filons et gisements en amas.

Les gisements en couche constituent tes éléments de terrains stratifiés ; leur formation s est opérée au sein de l’eau. Les gisements en filons sont des failles remplies de matière utile. La matière qui remplit un filon comprend le minerai proprement dit, la gangue et le remplissage, formé des oébris de la roche encaissante. Enfin, les gisements en amas sont ceux dont le profil est ovoïde. Si le grand axe est vertical, le gisement prend le nom d’amas debout ; s’il se rapproche de l’horizontale, on le oomme amas couché.

Le remplissage des cassures se produit par injection, sublimation ou dépôt par les eaux ; le premier cas est très rare, le second n’a pu se produire que par le véhicule de la vapeur d’eau, le troisième paraît représenter le mécanisme courant du remplissage : les minéraux apportés sont alors disposés en zones successives sur les parois des cassures. Ce remplissage a demandé un temps très long.

Parmi les minéraux de filons, les giles d’étain présentent ordinairement une grande liaison avec la roche éruptive acide qui les a formés. Les gites de cuivre forment des amas au contact de la roche basique mère et de la roche encaissante. Les gîtes de plomb sont caraciéristiqnes du remplissage par les eaux thermo-minérales. Les gites aurifères sont le plus souvent des filons de quartz en contact avec une roche éruptive. Quant à l’or des alluvions. il résulte de la destruction des filons qui le contenaient. Les gites de fer ont souvent une origine externe, mais il en est beaucoup d’autres pour lesquels l’influence intérieure est certaine : oligiste, fer magnétique, etc. I.*s gites de zinc occupent des tilons ; ceux du Laurituu (Grèce) sont des plus ricnes.

GiSKRA ^Charles homme d’Etat aathchieo, né À Trubau (Moravie) en 18S0, mort à Baden en 1S79. Il occupa plusieurs chaires comme professeur suppléant, fut envoyé au parlement de Francfort (1848" !. En 1860. il était avocat à Briinn. Bourgmestre de cette ville, il fut envoyé, en 1861, à la Diète de .Moravie, doù il passa au Reichsrath ; président de cette a.ssemblée en 1867 et ministre de l’inténeur ’du 30 déc. 1867 à mars 1870 Il reçut le titre de conseiller secret, devint directeur de la banque franco-autrichienne à Vienne et administrateurde la caisse d’épargne. Compris en cette qualité dans un procès, il tomba en disgrâce.

GiSL {rayon de soleit ;^ un des chevaux des ases Scandinaves, qui se servent de lui pour franchir tous les jours le pont de Bifrost (l’arc-en-ciel et se rendre sous le frêne Ygdrasil, oii ils tiennent conseil.

Gismonda, drame en quatre actes, par Victorien Sardou, représenté pour la première fois à la Renaissance, le 31 octobre 1894. — Gismonda. duchesse d’Athènes, restée veuve avec un enfant do six ans, est aimée d’un simple fauconnier, Almério. Celui-ci acquiert bien»6t des droits sur elle : la fière durhesse a juré d appartenir à l’homme qui sauverait son fils on danger de mort, et c’est .lmèrio qui le lui renl. Gismonda veut d’abord se faire délier de ce serment ; puis, sensible elle-même à l’amour du jeune fauconnier, elle obtient de lui qu’il la laissera libre, après l’avoir une t’ois possédée : enhn. comme Almério montre en mainte occasion sa vaillance, sa noblesse, sa magnanimité, elle l’épouse à la face du ciel. Tel est. en quelques mots, le sujet do la pièce. Mais un résumé si soc ne peut en donner l’idée, car elle vaut surtout par les détails, les accessoires, les tableaux pittoresques, exception faite d’une admirable scène du troisième acte, où Gismonda se promet ù Almério. Tout le reste est plul<^t divertissant, hrillant, chatovant. Mais cette scène-là égale en vérité humaine les plus belles du théâtre moderne.

GISMONDINE {jiss) n. f. Silicate hydraté naturel d’alumine, chaux et potasse. Cette espèce.’ dont la formule est li’iCaKMAPSi’O". le poids spécifique 2,26 et la dureté 4,5, se trouve dans les roches volcaniques.

GiSOLF. duc lombard de Frioul. mort en 611. Associé au trône par son père Grasolf I". il fut tué, en 611. dans un combat contre les .vares. Sa veuve Romilde. assiégée dans Civida di Friuli par les barbares, aperçut leur roi du haut des murs de la ville et lui fit proposer sa mam. Celuici feignit d’accepter, entra dans la place, mit la ville à sac et fit empaler Romilde.

GISORS (lat. Gisortium), ch.-l. de cant. de l’Eure, arrond. et à 30 kilom. des Andelvs. sur l'Epte : 4.681 hab. (Gisorciens, ennes.) Ch. de f. Ouest et Nord. Fabriques de draps fins et mérinos, de toiles, d’indiennes, de percale, d étoffes feutrées et de buffleteries pour équipements militaires, tanneries, verreries, laminoirs de cuivre et de

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