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ſur les Végétaux nouriſſans.

Les racines en effet moins nutritives que les ſemences, mais plus ſubſtancielles que les fruits contiennent toutes dans des proportions différentes, la plupart des principes qui conſtituent ces parties des végétaux, & ſi elles ont paſſé dans l’eſprit de quelques Phyſiologiſtes pour fournir la nourriture la plus groſſière, ce n’eſt point que la matière alimentaire y ſoit moins atténuée & moins élaborée, puiſque l’amidon a le ſucre des racines, leurs parties colorantes & odorantes qu’elles renferment, ont atteint le même degré de perfection que dans les autres parties de la fructification des Plantes, le parenchyme fibreux s’y trouve ſeulement en plus grande abondance.

C’eſt ce parenchyme fibreux dont la texture eſt preſque ſolide, qui réſiſte aux agens de la digeſtion, & fournit après avoir ſervi de leſt, la matière excrémentitielle ; c’eſt ce parenchyme, dis-je, qui rend l’aliment plus ou moins ſolide & groſſier ſuivant les proportions où il ſe trouve avec les autres principes, car le mucilage plus étendu dans les racines que dans les ſemences, eſt très--