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Page:Pasquil antiparadoxe. Dialogue contre le paradoxe de la Faculté du vinaigre (IA BIUSante 30196).pdf/39

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cture ancienne par tant de fiecles, & tant de fauans hommes inuiolablemet obferuée, & gar dée en fon entier, fans aulcune doubte ? Quel- le coiecture prouuable te induyt à fi temeraire ment changer le mot auec la chofe, veu que il n’ya aulcune apparence de corruption des let- tres, ne des fyllabes tant au Grec come au La- tin ? Car quelle affinité ou fimilitude literaire, fyllabicque, ou dictionaire y ha il entre singi & Eos, alumen & acetum ? nulle certe par laquel- le on puiffe coniecturer l’ung auoir efté fuppo fe pour l’autre.Parquoy eft trop temerairemet faict à toy changer, & fuppofer ta faulfe, & im pertinente diuination, pour latique & vrayė diction encore en redarguant vng homme de trop plus grade credence, & plus grand fauoir que toy, fans aulcune comparaifon.

PARADOXOLEROS.

l’ay vrayemét efcript, & encore vueil fouftenir qu’il y fault alun & non vinaigre : ceq on peut cognoiftre par les parolles fubfeqntes, car Gale en parlát & examinat vng chefcu fimple felofa faculté, d’icele cópofition a lafin de tel examen, il parle du vinaigre ainfi qu’il fenfuyet cer- tainement de la faculté du vinaigre defia plu- fieurs fois en auons parlé, & auons dict qu’il re percute, diuife, fepare, penetre, & qu’il eft de ten ue fubftance, & plus quand il eft blanc que

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