Page:Pasquil antiparadoxe. Dialogue contre le paradoxe de la Faculté du vinaigre (IA BIUSante 30196).pdf/41

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Attendu auſsi que nul entendant le grec, ne peut ignorer l’alun auoir grande aftriction, mefme par la denominatio autonomaſticque du mot svaigie, lequel par grande excellence, d’aftriction(comme dient les grec)nez "èfo XÀV Toù sufer, fignific alun. D’aduantage, fi Galen heuft dict (comme tu le veulx reftituer les galles, l’alun, & le fumach eftre aftringens, & re pellens, il fe fuft contredict à foy meſme. Car Palun combien qu’il foit vehemétement aftrin gent, touteffois, n’eft pas repellet : Pource qu’il eft chauld, & fec, & les repellens de leur nature font froidz ainfi que dict Galen 6.lib.de compo- fitione medicamentorum fecundum locos. Mais que Galles, vinaigre, & Sumach font veheme- tement aftringens, & repelliffent, il ne fe con- tredict pas, mais dict la verite car chafcun de ces trois fimples eft froid & fec. Parquoy en vain tu te efforces de tirer Galen a gueule tor- fe en ton peruers erreur.

PARADOXOLEROS.

Mais que refpondras tu, à ce que deffus iay al legué, que Galen fe dict auoir parauant parlé de la facultéllu vinaigre, q repercuté, diuife, fe pare, penetre, & fans métion faire d’aftriction.

PASQVIL.

C’eſt pour moftrer q le dict vinaigre oultre l’utilité qu’il faict meflé auec d’autres medica

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