Page:Pasquil antiparadoxe. Dialogue contre le paradoxe de la Faculté du vinaigre (IA BIUSante 30196).pdf/42

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mens, pour les faire penetrer, encore il incide, difcute, & repellit : & ce auec aftrictio come icel luy Galen ha dict par auant. Or les repercufsifz lefquelz repercutent auec aftrictio, font les plus excellens, là ou tu has failly bien lourdemet, & par grande ignorance, difant que Galen veultq les medicamêts qui aftraignent, & condenfent les pores, & conduictz, & aufsi vienet à lyer, & retenir la fubftance & humeur des parties pro- chaines, foient contraires aulx medicamens re- pellans, Laquelle chofe eft du tout faulfe, & toy mefmes ne fces que tu veulx dire, & n’entendz aulcunement Galen. Car les medicamés vrays repellens font telle operation.Et ce eft la defini- tion du medicament repellant.

Et pourtant que c’eft fa definition luy doibt conuenir, & ne luy doibt eftre contraire, ainfi comme il dict.

PARADOXOLEROS.

Cuydes tu que ie ne fache quelz font les repel- lens, & que ie n’aye leu Galen auſsi bie comme toy, voire mieulx.

PASQVIL.

Si tu l’auois bie leu au 6.liure Catatopous tu en heuffes parlé plus fagemet. Car là ou Galé faict mention de deux fortes de repellans. Les vngz font froidz feullement : & iceulx condenfent les pores& códuictz : les aultres froidz fecz& aftri