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Page:Pasquil antiparadoxe. Dialogue contre le paradoxe de la Faculté du vinaigre (IA BIUSante 30196).pdf/44

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PASQVIL.

Je croy bien que tu n’en fais rien. Mais ie fays bien aufsi que tu ne le faurois nyer. Car toy meſme en ton œuure has confeflé que là en- droict Galen ne fe foit oblié d’afferme qu’il foit aftringent (come par auant nous te auous monftré en tes contredictes. Or d’aduantage veulx tu que ie te couppe la gorge de ton cofteau meſme ?

PARADOXOLEROS.

Nenny, non.Car icfaignerois.Mais parle feul- lement.

PASQVIL.

Ne has tu pas efcript, que le vinaigre eft vtile à retirer la vuule relafchée ?

PARADOXOLEROS.

Oy vrayement & le vueil fouftenir.

PASQVIL.

Etie le recoy. Or entens maintenant mon argu ment.Hipocrates dict que les contraires font curez par leurs contraires. Or aftriction eft contraire a relaxation : le vinaigre doncq curat relaxation de vuule, tient de altriction.

PARADOXOLEROS.

La maieur de ton argumét (qui eft le Aphorif me de Hippocrates.)n’eſt pas vniuerfelle, ne toufiours neceffaire.

PASQVIL.

Or puis que tu ne veulx croire en argumés fyl-