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XVII. — Nous avons à examiner après cela en quoi chacun d’eux se rencontre et par quelle affection ils sont produits, quand ils se produisent. Prenons d’abord le plaisir. Comme c’est lui dont nous avons d’abord recherché le genre, nous commencerons aussi par lui. Mais nous ne pourrons jamais réussir à le connaître, si nous le séparons de la douleur.
Si c’est le chemin qu’il faut suivre, suivons-le.
Es-tu du même avis que moi sur leur origine ?
Quel est ton avis ?
Il me paraît que c’est dans le genre mixte que naissent naturellement la douleur et le plaisir.
Puisque tu parles de genre mixte, rappelle-nous, cher Socrate, à quelle place tu veux qu’on le mette dans les genres précités.
Je vais le faire de mon mieux, étonnant jeune homme.
Bien.
Par genre mixte entendons celui que nous avons mis le troisième des quatre.
Celui que tu as nommé après l’infini et le fini et dans lequel tu as placé aussi la santé et aussi l’harmonie, si je ne me trompe.
C’est fort bien dit. Maintenant prête-moi toute ton attention.
Tu n’as qu’à parler.
{{Personnage|SOCRA