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Par aucune, que je sache.
XXI. — S’il en est ainsi, comprenons-nous ce qui s’ensuit de notre raisonnement ?
Qu’est-ce qui s’ensuit ?
Ce raisonnement déclare qu’il n’y a pas de désir corporel.
Comment cela ?
Parce qu’il montre que l’effort de tout être animé se porte toujours vers le contraire de ce que le corps éprouve.
C’est certain.
Or cet appétit qui le pousse vers le contraire de ce qu’il éprouve montre qu’il porte en lui la mémoire des choses opposées à celles qu’il éprouve.
Assurément.
Donc en nous faisant voir que ce qui nous pousse vers les objets de nos désirs, c’est la mémoire, le raisonnement nous révèle que tous les élans, les désirs et le commandement de tout être animé appartiennent à l’âme.
C’est parfaitement juste.
On prouve donc rigoureusement que notre corps n’a pas faim, ni soif et n’éprouve rien de semblable.
C’est très vrai.
Encore une remarque à propos de ces mêmes affections. Il me paraît que le raisonnement vise à nous découvrir en ces affections un genre de vie particulier.
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