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tiers livre, t. ii, p. 147-156

Page 147, l. 2 : Meilleur eſt ſoy marier, que ardre. « Melius est nubere quam uri. » (S. Paul, Première aux Corinthiens, VII, 9)

L. 8 : Mangerons de l’oye, cor beuf, que ma femme ne rouſtira poinct. C’est-à-dire : nous mangerons réellement de l’oie, je ne vous amuserai pas de vaines promesses, comme Pathelin, lorsqu’il dit au drapier (p. 21) :

Et ſi mangerez de mon oye,
Par Dieu ! que ma femme rotit.

L. 28 : Le teſtament. Jeu de mots : teſta, tête ; ment, mens, esprit.

Page 148, l. 13 : Ferez. Lisez ſerez.

Page 149, l. 3 : Comme le mirouoir. Voyez Plutarque, Préceptes du mariage, 13.

L. 21 : Deſcripte par Salomon. — Ecclésiastique, 26.

Page 151, l. 6 : Ceres & Bacchus.

...sine Cerere et Libero friget Venus.

L. 7 : Diodore Sicilien. Voyez V, 6.

L. 8 : Pauſanias. Voyez IX, 31.

Page 152, l. 4 : Les Caſtres, comme caſtes. — Castres, les camps. « Castra sunt ubi miles steterit ; dicta autem castra, quasi casta, eo quod ibi castraretur libido. » (Isidore, Origines, IX)

L. 13 : Parquoy Ægiſtus deuint adultere ?

Quæritur Ægysthus quare sit factus adulter ?
In promptu causa est : desidiosus erat.

Page 153, l. 31 : Et me ſoubuient auoir leu. Dans le 2e dialogue de Vénus et de l’Amour de Lucien.

Page 156, l. 7 : S. P. Q. R. Le sens de ces initiales, que Rabelais explique par : « Si peu que rien, » est : Senatus populusque romanus.

L. dernière : Vnes letres. Cette lettre, qui se trouve dans les anciennes éditions d’Hippocrate, est considérée comme supposée.