national agronomique, et son dévoué sous-directeur M. Wery, ont bien voulu me demander d’écrire pour l’Encyclopédie agricole. Cet ouvrage exigerait que je fasse appel à tout ce qui a été dit ou écrit dans les autres volumes de l’Encyclopédie et qu’en même temps j’y imprime mon, cachet et ma note originale ; je crains de ne pouvoir faire autre chose que d’indiquer la voie où s’engager sans trop courir le risque de tomber, et je m’estimerai déjà très heureux si les indications qu’il trouvera rassemblées dans les pages qui vont suivre évitent à l’agriculteur débutant quelques écoles fâcheuses ou des tâtonnements ruineux pour sa bourse. Combien est-il triste, en effet, d’échouer faute de capitaux, à la veille de récolter une moisson laborieusement ensemencée dont ceux-là ont le profit qui n’ont pas eu la gloire. Il est vrai qu’aujourd’hui ce risque est largement réduit par le magnifique essor du crédit agricole, mais n’oublions pas que le crédit va de préférence au succès et ne négligeons rien pour nous l’assurer aussi complet que possible.
