Page:Raynal - Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, v5.djvu/190

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s’élevèrent annuellement à 56 949 290 liv., L’or, les diamans ; quatre cens quarante-trois mille quintaux de ſucre ; cinquante-huit mille cinq cens quintaux de tabac ; quatre mille cinq cens quintaux de coton ; vingt mille quintaux de bois de teinture ; cent quatorze mille quatre cens vingt cuirs ; d’autres objets moins importans formèrent ce grand produit.

Quelques variations ont ſuivi l’époque dont on vient de parler. Elles ne nous ſont pas aſſez connues, pour que nous en puiſſions parler avec la dernière préciſion. Ce que nous ſavons certainement, c’eſt que la métropole a reçu tous les ans de Rio-Janeiro, un peu plus de café, un peu plus d’indigo, mille quintaux de ſucre de plus qu’elle n’en recevoit antérieurement. Ce que nous ſavons certainement, c’eſt que le Para & le Maragnan lui ont envoyé tous les ans trois cens vingt-un quintaux de riz & cent quatre-vingt-douze quintaux de coton de plus qu’ils ne lui envoyoient autrefois. Ce que nous ſavons certainement, c’eſt qu’il y a eu tous les ans une diminution de quatre mille cuirs & de 965 000 livres en or dans les envois qui lui ont été faits.