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INTRODUCTION

Lorsque les poètes de la Pléiade renouvelèrent le théâtre français, composèrent des tragédies et des comédies imitées des Grecs et des Latins, il semblait que la sottie devait être irrévocablement proscrite ; mais les facéties des sots avaient si bien

Sots habillés à la mode de 1670 (environ).


le don d’exciter les rires des spectateurs qu’elles conservèrent leur vogue. Au commencement du XVIIe siècle, la Confrérie des Sots était toujours en fonctions au milieu de Paris, à l’Hôtel de Bourgogne. Elle avait alors pour « prince » Nicolas Joubert, sieur d’Angoulevent, qui eut, en 1603, une