Samsthânaka. — De quel côté es-tu parti toi-même ?
Le vita. — Du côté de l’est.
Samsthânaka. — Elle aura pris du côté du sud.
Le vita. — Moi je suis allé au sud.
Samsthânaka. — Eh bien ! elle, c’est au nord qu’elle se sera dirigée.
Le vita. — Vos réponses sont inconsistantes, la chose n’est pas claire pour moi. Dites-moi donc la vérité.
Samsthânaka. — Je le jure sur ta tête et sur mes pieds, il faut en prendre ton parti : je l’ai tuée (110).
Le vita, avec désespoir. — Serait-ce vrai ? Vous l’auriez tuée !
Samsthânaka. — Si tu n’en crois pas mes paroles, regarde et admire le premier acte d’héroïsme de Samsthânaka, le beau-frère du roi. (Il lui montre le corps de Vasantasenâ.)
Le vita. — Ah ! malheureux que je suis, je meurs ! (Il tombe évanoui.)
Samsthânaka. — Hélas (111) ! c’en est fait du maître.
Sthâvaraka. — Maître, reprenez connaissance ; c’est inconsidérément que je l’ai conduite (112) ici, et je suis le premier coupable de sa mort.