Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/28

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Monsieur Potier qui, je crois, m’aimait bien, malgré les étourderies que j’ai commises à son égard, quand j’étais son élève ; Monsieur Duchêne, dont j’ai tant exercé la patience. Je le prie de me pardonner toute la craie que je lui ai cassée. N’oubliez pas le bon Monsieur Gouriou et remerciez bien Monsieur Auffret de toutes ses bontés pour moi.

Je recommande bien à la bonne dame Le Dû d’avoir bien soin de vous et de vous tenir compagnie. N’oubliez pas toutes les autres personnes qui s’intéressent à moi.

Il n’y a encore rien de réglé dans le séminaire par rapport aux divers cours quand tout cela sera arrangé je vous le ferai connaître. Hélas ! ma chère maman, je n’ai plus que dix minutes d’étude et je n’ai rien dit à mes chers camarades Liart et Guyomard. La prochaine fois, je réparerai ma négligence, oh ! qu’ils ne croient pas que c’est mon cœur qui les oublie. Que je passerais volontiers à m’entretenir avec eux la récréation que j’aurai après mon souper ! mais la règle ne le permet pas. Que Liart m’informe bien de tout ce qui se passera en classe, de celui qui aura