Il dort dans la splendeur délicate des fresques,
Dans la grâce des tons nuancés et ternis ;
Ce sont des entrelacs qui courent, infinis,
Et, sur le saint Mihrab, de folles arabesques ;
Au dehors, c’est l’enclos ensoleillé, le mur
Où rit un bleu carré de faïence ; c’est l’arbre,
Le grêle tamaris ; la fontaine de marbre
Où s’égoutte sans bruit un flot égal et pur…
— Adieu, mosquée, adieu, cour, vous que je préfère
À des jardins plus beaux, ô doux jardin reclus !
Adieu. Je pars demain… Je ne reviendrai plus,
Peut-être plus jamais dans ce coin du vieux Caire.