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Page:Rey - L'énergétique et le mécanisme au point de vue des conditions de la connaissance, 1908.djvu/21

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l’énergétique et le mécanisme

de la matière, et qui, dans l’espèce, serait l’hypothèse électronique, si l’auteur ne se défendait ici de pénétrer dans le domaine des hypothèses générales. On voit en tout cas comment on y accéderait, et que l’esprit de sa méthode y tend pour ainsi dire de lui-même.

On passe ensuite aux principes de la dynamique, qui ne présentent comme la suite naturelle de la statique. Il s’agit, toujours en s’appuyant sur l’expérience, et en progressant des faits privilégiés au cas le plus général, de déterminer les lois des phénomènes lorsqu’intervient cette complication nouvelle, le mouvement et les notions qu’il entraîne : vitesse, accélération. Ces lois sont le principe d’inertie, le principe de d’Alembert, le principe de l’action du milieu, qui nous permettront d’atteindre ensuite en nous élevant à des complications nouvelles (les facteurs d’action) les lois relatives à l’énergie.

« Deux corps sont en repos, ou en mouvement l’un par rapport à l’autre, suivant que leur position relative reste invariable, ou varie. Les expressions vicieuses de repos absolu, mouvement absolu, doivent être rejetées, et quand on voit figurer dans une phrase les mots de repos ou de mouvement on doit toujours se demander à quoi se rapporte ce repos ou ce mouvement. De même la trajectoire d’un mobile dépend absolument des axes auxquels on la rapporte : un point du pourtour