Aller au contenu

Page:Rey - L'énergétique et le mécanisme au point de vue des conditions de la connaissance, 1908.djvu/22

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
11
le problème, la méthode

d’une roue de voiture décrit une circonférence par rapport à la voiture, une cycloïde par rapport au sol » (p. 26).

Perrin définit la vitesse et l’accélération et va montrer, « par approximations successives, comment on peut atteindre à une solution simple du problème sur la recherche des forces de seconde espèce appliquées à un corps, dans le cas général où ce corps est animé d’un mouvement quelconque par rapport au sol. Il part de l’examen d’un cas particulier qui lui permet de définir la force centrifuge. Il montre qu’elle n’est ni plus ni moins réelle que toute autre force de seconde espèce. Il introduit alors la considération du coefficient d’inertie et des forces d’inertie et donne une première forme approchée de la loi d’inertie :

« En chaque point de la trajectoire que décrit un point matériel par rapport au sol, il y a équilibre entre les vecteurs qui représentent : les forces de contact, le poids, les différentes forces de seconde espèce qui se calculent par application des lois de Newton, de Coulomb, de Laplace, etc., et la force d’inertie.

« Il paraît inutile d’insister sur l’importance évidente de cette loi et sur la facilité avec laquelle elle se prête à la prévision des phénomènes. Par exemple on pourra prévoir avec exactitude la trajectoire d’un corps donné au travers d’un champ