Page:Ribot - Les Maladies de la volonté.djvu/35

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thologique (convulsions, chorée, épilepsie, etc.) qui se produisent sous la forme d’une décharge violente et désordonnée, l’adaptation se retrouve du plus bas au plus haut.

Les réflexes ordinaires sont des réactions de la moelle épinière, adaptées à des conditions très générales et par conséquent très simples, uniformes, invariables d’un individu à l’autre (sauf des cas exceptionnels). Ils ont un caractère spécifique.

Un autre groupe des réflexes représente les réactions de la base et de la partie moyenne de l’encéphale, — bulbe, corps striés, couches optiques. — Ces réactions sont aussi adaptées à des conditions générales peu variables, mais d’un ordre beaucoup plus complexe : c’est l’activité « sensori-motrice » de certains auteurs. Elles ont encore un caractère bien plus spécifique qu’individuel, tant elles se ressemblent d’un individu à l’autre, dans la même espèce.

Les réflexes cérébraux, surtout les plus élevés, consistent en une réaction adaptée à des conditions très complexes, très variables, très instables, différant d’un individu à l’autre, et d’un instant à l’autre dans le même individu. Ce sont les réactions idéo-motrices, les volitions. Si parfaite qu’elle soit, cette adaptation n’est cependant pas pour nous ce qui importe. Elle n’est qu’un effet, dont la cause n’est pas la