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h. lachelier. — l’enseignement de la philosophie

II. Sentiments complexes (liés aux opérations complexes de l’Esprit) :

1o Sentiments intellectuels sentiments qui résultent de l’accord ou désaccord des idées, de l’état de doute ou de certitude, en un mot du travail facile ou difficile de notre intelligence.

2o Sentiments moraux qui constituent plus particulièrement le caractère, la personnalité, le moi, par exemple la Fierté, la Bassesse, etc. Classification de ces sentiments.

3o Sentiments religieux. Besoin naturel de l’âme qui leur donne naissance. Différentes formes de la religiosité.

4o Sentiments esthétiques supérieurs.

III. De la volonté et du mouvement volontaire.

Cette partie comprend la théorie psychologique de la volonté, théorie qui doit respecter le déterminisme universel des phénomènes. La question du libre arbitre est réservée, comme purement métaphysique. Le problème de la liberté ne se pose pas aux yeux des Allemands comme aux nôtres. Au point de vue psychologique, personne depuis Kant ne conteste le déterminisme de nos actes. La conciliation de ce déterminisme avec la liberté revient à une science supérieure. Les Herbartiens entendent la théorie psychologique de la volonté absolument dans le même sens que M. Wundt.


Troisième division.

La troisième division de la psychologie est traitée en trois chapitres fort courts :

I. Développement de l’esprit chez l’homme. Qu’apporte-t-il en naissant ? Comment ses diverses facultés se développent-elles ?

II. Développement psychologique de l’animal.

III. Question de l’origine du développement de l’esprit, suivie de quelques considérations rapides sur la manière dont peut être conçue la nature de l’âme[1]

Le but de cette étude était seulement d’indiquer quelques-uns des faits qui peuvent servir à caractériser l’enseignement de la philosophie en Allemagne. Nous n’avons pas pu faire de cet enseignement une étude assez complète pour l’analyser dans son ensemble, et,

  1. Ajoutons à ce résumé des deux principaux cours de M. Wundt, la liste des sujets de leçons traités par les élèves pendant le semestre d’hiver 1879-80 dans sa conférence philosophique :

    1o Concept et catégorie. — 2o’Rapports de concepts entre eux. — 3o Forme du jugement. — 4o Du syllogisme. — 5o Des fautes de raisonnement. — 6o De l’induction. — 7o Critérium de la certitude. — 8o De la vraisemblance. — 9o Des axiomes logiques. — 10o La loi de causalité.