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pas pourtant ce qu’il signifie proprement, mais nous avons eu plus d’égard au sens qu’à la parolle.

Chapitre 3.

Ce troisiesme chapitre est court, mais il ne se peut rien dire de plus chrestien, fors qu’il faut tout rapporter à la volonté de Dieu, et non à nostre prudence, qui est bien maigre sans son moien.

Chapitre 4.

Cestuicy est pareillement fort considerable, mais où j’ay tourné ἀποῤῥαινοντας (aporrhainontas). Ceus qui jettent de l’eau à leur compagnon se doit traduire ainsi, car qu’est-ce que dit l’interprete, irrorantium. Car s’il se doit prendre ainsi simplement des ministres et des estuves qui versent l’eau, ce n’est pas incommodité comme ce qu’il dit après, de ceus qui injurient ou derobent. Ou j’ay dit aussi ceus qui s’entrepoussent j’eusse peu traduire tempestatifs suivant le latin de l’interprete inquietos.

Chapitre 5.

À bon droit. Politian a laissé εὐλόγως (eulogôs).

Chapitre 7.

À la coste. Je n’ay pas mis au port, comme a fait le traducteur, combien que le grec le porte, mais j’ay pensé que la similitude seroit imparfaite, si comparant un voyage au passage de cette vie, le philosophe parloit du port