Page:Rocca de Vergalo - La Poëtique nouvelle, 1880.djvu/46

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Qu’nn immense conseil mystérieux descend ! Comme Basile, comme Honorat, comme Antoine. Et d’aller, en semant des âmes, devant soi ! O pauvres que j’entends râler, forçats augustes. Cette émeraude où semble errer toute la mer. Sur mon âme ; mais j’ai vidé cela bien vite. Bénir et rendre enfin Dieu respirable aux hommes. Leurs genouillères ont leur boutoir meurtrier. Elle a ce vêtement ouvert sur le côté. Sa basquine est en point de Gênes ; sur sa jupe… Volcan de neige ayant la lumière pour lave. Etinceler le fer de lance des étoiles. Soufflettera le groupe effaré des victoires.

Victor Hugo.

Car la haine au regard sinistre, au parler rude. Je sentais un regard d’espoir en moi tombé. Et dans leur âme encor vierge après ces délices. Dans tes veines tu sens circuler l’infini. Ou l’aigle parle avec les chênes prophétiques.

Victor de Laprade.

Enfants pouilleux, vieillards malsains, porte-béquilles. O grand peintre de la divine tragédie. Frère, je n’ai jamais pu voir aucun départ. Et chaque jour, le long de la rivière, gaule… Sur la table ; les mains jointes, les yeux fermés. La vierge, le Jésus de cire, la médaille.

Louisa Pène-Siefert.

Mais toujours par l’abeille errante autour de moi. Mes regards vers le fleuve aimé s’en vont toujours.

Auguste Brizbux.