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Page:Rolland - Beethoven, 5.djvu/254

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BEETHOVEN

développements en sont libres et condensés, en de puissants raccourcis, âpres parfois, toujours poignants. Les esquisses du thème de la fugue vont nous révéler d’autres secrets. Voici les premières qui se présentent :

[partition à transcrire]

La mesure du début, dans le texte définitif, cette aspiration pathétique :

[partition à transcrire]

qui imprime un accent inoubliable au reste de la phrase, d’une expression plus modérée, en retombant sur elle, après une suspension d’une blanche pointée, sf. qui se résout, déjà lassée ou résignée, en un dim. p. — cette grande parole fait défaut, et l’esprit ne la trouvera que plus tard, en tâtonnant[1].


Pour nous tous, Beethoveniens, ce n’est pas chose exceptionnelle, que notre maître redécouvre et rajoute, après coup,

  1. Ce sera, pour lui, une découverte, quand, entraîné par la suite de son développement, il lira sous sa plume cette réponse au thème :
    [partition à transcrire]