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LA FIN DU VOYAGE

qu’Olivier l’aimait ; il ne supportait pas qu’un autre eût place dans le cœur de son maître. Ni Christophe ni Olivier ne se doutait de la frénésie d’amour et de jalousie qui rongeait cette âme d’enfant. Cependant, Christophe avait passé par là, jadis. Mais il ne se reconnaissait pas en cet être, fabriqué d’un autre métal que le sien. En cet amalgame obscur d’hérédités malsaines, tout, l’amour et la haine et le génie latent, rendait un autre son.