Page:Rolland - Pierre et Luce.djvu/191

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Le ciel resta tendu, pour le Vendredi Saint, de ses longs voiles gris ; mais l’air était doux et calme. Dans les rues on voyait des fleurs, jonquilles, giroflées. Pierre en prit quelques-unes, qu’elle garda à la main. Ils suivirent le paisible quai des Orfèvres et passèrent au pied de la pure Notre-Dame. Le charme de la Cité, vêtue de lumière discrète, les entourait de sa noble douceur. Sur la place Saint-Gervais, des pigeons s’envolèrent sous leurs pieds. Ils les suivirent