Page:Rolland - Pierre et Luce.djvu/192

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des yeux, autour de la façade ; sur la tête d’une statue, un des oiseaux se posa. Au haut des marches du parvis, comme ils allaient entrer, Luce se retourna, et vit, à quelques pas, au milieu de la foule, une fillette rousse, d’une douzaine d’années, adossée au portail, les deux bras levés au-dessus de la tête, et qui la regardait. Elle avait une figure fine et un peu archaïque de petite statue de cathédrale, avec un sourire d’énigme, mignard, spirituel et tendre. Luce lui sourit aussi, en la montrant à Pierre. Mais le regard de la fillette passait par-dessus elle, et soudain s’effara. Et l’enfant, se cachant le visage dans les mains, disparut :

— Qu’a-t-elle ? demanda Luce.

Mais Pierre ne regardait pas.

Ils entrèrent. Au-dessus de leurs têtes,