Il y a sur les grèves des courses de crustacés : chaque enfant s’empare d’un crabe, le plus vigoureux qu’il puisse trouver ; lorsque chacun a son champion, on les place sur une seule ligne et la course commence. On parie que tel ou tel arrivera le premier au but déterminé. Si l’un des coureurs dévie trop, on le fait rentrer dans la piste en le poussant avec un bâton. On attache un ruban à l’une des pattes du vainqueur. Ce jeu était devenu à la mode sur les plages, ainsi que le constate un dessin du Journal amusant, 25 octobre 1885.
Les crabes sont employés à un autre divertissement ; les enfants se divisent en deux bandes : les uns vont se cacher, tandis que ceux qui sont restés creusent dans le sable des trous profonds de trois ou quatre centimètres. Ils placent les crabes au fond, les recouvrent de sable et piétinent çà et là pour que l’on ne puisse reconnaître les endroits où sont enfouis les crustacés qu’il s’agit de retrouver.
Je ne connais en France aucun jeu où l’on se serve de l’oursin. En Sicile, quand les
