Page:Ségur - Le mauvais génie.djvu/208

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examinant la chaîne. Jé savais, jé connaissais. Lui venir avec moi, jé donnais tout.

le gendarme.

Et l’autre garçon, Monsieur ? N’est-ce pas votre montre et votre chaîne qu’il a dans son gousset ?

m. georgey.

No, no, c’était une donation. J’avais donné, j’avais donné tout. No, no, ma horloge pas comme ça. Une chiffre. Une couronne baronnet. C’étaient les deux grands coquins avaient volé. J’étais sûr, tout à fait certain. »

On amena les deux voleurs devant M. Georgey, et on lui présenta la montre et le porte-monnaie avec lesquels ils se sauvaient quand ils furent arrêtés.

m. georgey.

C’était ça ! C’était ma horloge ! Jé connais. Voyez voir, chiffre G. G. ; ça était pour dire : George Georgey. Voyez voir, couronne baronnet ; c’était moi, sir Midleway… C’était très fort visible… Le porte-argent, c’était mon. Jé connais. C’était mon petit nièce avait fait. Voyez voir, G. G., c’était pour dire : George Georgey. Couronne baronnet, ça était pour dire sir Midleway… Jé connais ; c’était Alcide, ça. Laissez, laissez tous les deux garçons, jé emmener eux ; il était noir, il était moitié la nuit. Good bye, sir. Venez, Alcide ; Fridric, marchez avant moi. »

Les deux voleurs, trop heureux d’en être quittes à si bon marché, ne se firent pas répéter l’ordre de M. Georgey ; s’échappant du milieu de la foule, ils rejoignirent l’Anglais et marchèrent devant lui en silence.