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1733
par cet homme. Ma fluxion est passée, et me voilà comme ™ une autre6.
Je crois, Monsieur, que vous ne manquez pas de gazettes de Marseille; ainsi je ne m’aviserai pas de vous dire des nouvelles, ni les petites tracasseries de votre Académie7; mais je vous dirai que le poëte Gros a fait une pièce charmante pour Belombre9 il faut que ce soit le chevalier qui vous la lise16, sans quoi je vous l’aurois envoyée. Ce chevalier a été enchanté de l’honneur de votre souvenir; imaginez-vous tout ce qu’il vous répond, et combien de compliments de tendresse et de respect. Mes deux magistrats vous disent aussi mille belles choses. Voilà à peu près ce qui étoit accumulé mais voici une affaire sérieuse que je prends la liberté de vous confier, Monsieur. Je vous supplie de vouloir vous y employer, avec toutes les circonstances que j’aurai l’honneur d’ajouter à ma prière". Vous saurez que je ne puis absolument refuser à une personne de mes amis de lui accorder mon impuissante protection. C’est véritablement dans une affaire où toute la justice et l’accablement est d’un côté, et la vexation et la mauvaise foi de l’autre. Je ne connois point M. de Maurepas12, je ne puis m’adresser à lui en 6. « Comme une autre. » (Édition de 1778.) Voyez tomes VII, p. 3Ô7, et V, p. 5oo, note 6.
7. Voyez ci-dessus, p. 125, note 10.
8. François-Toussaint Gros, né àMarseille à la fin du dix-septième siècle, mort à Lyon vers 1748. Encouragé par Mme de Simiane, il publia en 1734 un recueil de poésies en provençal, qui eut du succès. Sa pauvreté l’obligea de solliciter un petit emploi dans les fermes, qu’il ne put conserver longtemps à cause du mauvais état de sasanté. Voyez ci-après la lettre du 14 septembre 1736, p. 257 et a58. 9. Voyez ci-après, p. a3o, et 240.
10. « le chevalier de Castellane qui vous la lise. » (Édition de 18 18.)
xi. La lettre finit ici dans l’édition de T773.
la. Jean-Frédéric Phelypeaux, comte de Maurepas, petit-fils de
