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TRA] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 469

d’intérêt se tranquillise et se rafraîchisse vous ne devriez penser, ce me semble, qu’à épaissir le vôtre. (V, 204, 20S.)

TRANQUILLITÉ.

Vous voulez donc que je vous croie sur votre santé; je le veux, et je suis persuadée de la tranquillité de votre poitrine. (VI, 140.) M. d’Avaux m’a mandé qu’il croyoit qu’on vous avoit envoyé votre cordon (le cordon bleu du comte de Grignan). Il admire la tranquillité de ne l’avoir pas demandé par un billet à M. de Châteauneuf. (VIII, 423.)

TRANSE.

Il (le Rot) se réjouit à donner des transes au prince de Conti. Il lui fait dire qu’il faut remettre l’affaire (son mariage avec Mademoiselle de Blois) à l’hiver qui vient. (VI, 157.)

TRANSFORMÉ m

Soyez persuadée que je vous aime avec une tendresse et une inclination si naturelle, que je ne suis pas plus moi-même que ces sentiments sont transformés en moi. (VII, 82.)

Mme de Sévigné ajoute avec raison « Je ne trouve pas cette période bien nette, mais elle est assez vraie. »

TRANSFUSION.

Ce que vous pourriez faire de mieux pour moi, mon aimable cousin, ce seroit de nous envoyer, par quelque subtil enchantement, tout le sens, toute la force, toute la santé, toute la joie que vous avez de trop, pour en faire une trans fusion dans la machine de ma fille. (X, 324.)

TRANSIR.

Cette pensée me fait transir et me paroit contre la bonne foi. (Autogr. VII, 4o5.)

Nous avons transi de l’horrible histoire de ce pendu. (VIII, 5 10.) TRANSI. Je suis transie quand je pense à ce jour-là. (A. et Tr. I, 466.) TRANSISSEMENT.

On paroît fort touché dans Paris. de cette grande mort (de Turenne). Nous attendons avec transissement le courrier d’Allemagne. (IV, 3.)