1680 de Harlay et Sainte-Foi[1], dont le nom, disoit Mme Cornuel, est comme celui des Blancs-Manteaux, qui sont habillés de noir[2]. Tout cela échauffe notre ami, et son esprit en a retrouvé toute sa vivacité, de sorte que ses lettres font mourir de rire. :
Adieu, ma chère enfant : la lettre où vous m’apprendrez les décisions que je desire me donnera une autre sorte de joie bien plus sensible. Je laisse la plume à votre petit frère, qui va sans doute commencer par vous dire :
Après les fureurs de la guerre,
Chantons, chantons les douceurs de la paix[3]
Il est vrai, ma belle petite sœur, que ma joie est parfaite ; mais ma mère commence à être fâchée de ce qu’elle n’aura point occasion de me témoigner sa reconnoissance pour les soins que j’eus d’elle il y a cinq ans[4] ; je lui en fais crédit du meilleur de mon cœur. Elle se trouve
- ↑ 11. Maître des requêtes. Voyez Tallemant des Réaux, tome V, p. 142.
- ↑ 12. On avait d’abord donné ce nom, à Paris, aux Servites ou religieux serfs de la Sainte Vierge, parce qu’ils avaient des manteaux blancs. « Leur monastère passa en 1298 aux Guillelmites, qui le cédèrent en 1618 aux bénédictins de Cluni, qui l’ont cédé à leur tour aux bénédictins de la congrégation de Saint-Maur, qui le possèdent aujourd’hui ; quoiqu’ils soient habillés tout de noir, eux, leur maison, leur rue conservent encore le nom de Blancs-Manteaux. » (Dictionnaire de Trévoux.)
- ↑ 13. Ce sont deux vers, légèrement modifiés, du prologue de Bellérophon (voyez tome VI, p. 201, note 43).
Après avoir chanté les fureurs de la guerre,
Chantons les douceurs de la paix. - ↑ 14. Voyez tome IV, p. 337 et suivantes.
seil, morte en 1720. — Perrin dit en note qu’il n’y avait qu’un arbitre d’épée et que Montluc était de robe.