Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/504

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et des nouvelles, vous n’en seriez pas mieux; avant que tout cela soit dévidé dans l’imagination, la nuit est passée ainsi, comme vous savez bien. Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>

la petite poupée meurt d’ennui dans cette noire maison. Je fus ensuite chez Mme de Lavardin, à qui je fis voir votre souvenir ; elle embrassa dix fois votre fils ;elle vous aime chèrement, ainsi que Mme de Mouci mais cette dernière est dans le troisième ciel : elle a perdu une sœur religieuse [1] qu’elle n’aimoit guère ; je lui ferai vos compliments, et à son sage frère [2]

. Monsieur le chevalier arriva hier au soir il se porte bien; il sera employé, il ne sait encore en quel pays. J’admire son courage. Votre enfant est fort aimable et fort joli ; il se mêle déjà de toutes ses affaires, il ordonne, il marchande, il suppute : c’est dommage que son père n’en ait usé de même.

Monsieur le chevalier vous doit mander’ ce que dit

[3]graphe précédent « Monsieur le chevalier est arrivé hier au soir: il se porte bien ; il servira, mais il ne sait encore eu quel pays. »

  1. 4. Elle avait quatre sœurs religieuses.
  2. 7. Achille de Harlay, alors procureur général, et depuis premier président au parlement de Paris, en novembre 1689; (Note de Perrin)
  3. « Doit vous mander. » (Édition de 1754.) La lettre commence à cet alinéa dans notre manuscrit. L’édition de 1737 en donne ainsi le commencement 0: Voici ce que dit le Roi au roi d’Angleterre, etc., » et rejette à la fin de la lettre cette phrase du para