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mine et ses yeux. Son frère fait des merveilles à Saint-Germain l'Auxerrois[1]
1151 DE MADAME DE SÉVIGNÉ ET DE CORBINELLI AU COMTE DE BUSSY RABUTIN.
Six semaines après que j’eus écrit cette lettre (n° 1132, p. 449) Je reçus celle-ci de Mme de Sévigné. A Paris, ce 16e mars 1689.
DE MADAME DE SÉVÏGNÉ.
IL y a bien longtemps que je n’ai écrit à mon cher cousin. Ce n’est pas que je l’aie oublié ; mais c’est une certaine chaîne de petites occupations, qui font qu’on remet toujours à faire ce qu’on veut pourtant faire une fois. Pendant ce temps-là le roi d’Angleterre est allé en Irlande[2]et si vous voulez lui rendre la visite à quoi vous vous êtes engagé, il faut que vous passiez[3] La lettre que vous lui avez écrite est fort bonne, et j’ai vu avec plaisir sur quoi elle étoit fondée. Je me souviens de cette année[4]8 où vous serviez avec lui. Benserade écrivoit à la reine d’Angleterre[5]. de la cour [6]qui étoit
- ↑ 25. « A Saint-Germaian de l'Auxerrois. (Edition de 1754.)-- Voyez ci-dessus, p.509. »
- ↑ LETTRE 1151.--1. Jacques II, qui s’était embarqué à Brest dès le 7 mars, comme nous l’avons dit plus haut, p. 520, note il, en partit le 17, avec un vent favorable, pour passer en Irlande voyez la Gazette du 26 mars.
- ↑ 2. Tel est le texte du manuscrit. Les éditions antérieures ont fassiez,.au lieu de passiez. un trajet de mer.
- ↑ 3. L’année 1655. Voyez la lettre de Bussy du février précédent, p. 450 et 481.
- ↑ 4. Henriette de France, veuve de Charles I, retirée alors en France
- ↑ 530. Ces trois mots de la cour, sont écrits en interligne de la main