Page:Sand - Journal intime.pdf/132

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fond do leur Ame et a lutter courageusement contre une conséquence funeste toujours menaçante à leur chevet.

Le prétendu crime de Byron, te grand poète, a souvent occupé tes imaginations. Ce crime entouré nJ’nnc auréole magique a frappé d’une naïve superstition les poètes croyant*, prosternés devant la presque divinité de Childc Harold,

Je disais n propos de cela qu’aucun de nous, qui vivons bourgeoisement sans persécution et sans éclat, n’était exempt d’une tache ou d’une entrave, d’une faute ou d’une infortune cachée. Je disais que l’homme assez pur ou assez heureux pour raconter sincèrement toute sa vie sans rougir de honte ou sans tressaillir de peur, celui-là, disais-je, était bien rare parmi nous. Oh, nousl nous ne sommes pas de grands hommes et duus mitic vie sombra et triste, rien de glorieux, rien dVoivrnnl ne vient contrc-balnricer ce poids iusur- moutablc qui charge un cdté de mitre destinée. Il faut lu porter en silence et sans fausse gloire, car ta Société réserve des châtiments vulgaires et d’insultantes proscriptions it celui de nous qui oserait ta braver au point d’en appeler à son juge¬ ment, La franchise, bien loin de nous laver aux yeux des hommes, serait une souillure de plus qu’ils se croiraient en droit de nous infliger.

I-a confession catholique est un sublime recours de rhomme à Dieu, une sainte et profonde oonso-