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Chroniques du Temps passé.

que lui faisait la folie de son père, quand il aurait pu être si heureux à tanner, lui aussi, des cuirs dans la maison où il était né, menant le train d’un bourgeois estimé. Il eût épousé Isabeau certainement, car il ne pouvait plus douter qu’elle l’aimât. Ne lui en avait-elle pas donné une preuve fleurie qu’il portait encore sur sa poitrine ? Ainsi les

heures lui eussent été comptées par l’horloge tranquille dont le battement monotone et doux l’avait si souvent endormi, au lieu de lui être me-