Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/99

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Tu m’as rendu vivant le type radieux
De la femme pareille à l’image des Dieux,
Et que doit adorer quiconque ne blasphème.

Mon premier idéal s’incarne en ta Beauté.
Dès longtemps j’ai connu ta grâce et ta fierté.
Et, depuis que j’aimais, c’est Toi seule que j’aime !

                      ***

Il n’est de jours heureux que ceux où je te vois.
Tous les autres pourraient s’effacer de ma vie,
Sans que d’un seul regret leur lenteur fût suivie
Vivre c’est te revoir ! C’est entendre la voix !

C’est respirer, plus doux que le souffle des bois,
Le souffle de ta lèvre où mon âme est ravie ;