Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/112

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Tout le sang qu’il contient remonte à la surface
Et crie au ciel ton nom implacable et vainqueur !

Le vide est devant moi : c’est une chose affreuse
Qu’un rêve qui vous prend et qui vous brise après.
Pour meurtrir à ce point mon âme douloureuse,
Tu ne sais pas encor comme je t’aimerais !

                      ***

Comme d’un regard, comme d’un sourire
Tu me reprends l’âme et sais me charmer !
O cruel pouvoir qu’on ne peut décrire !
Ne pouvant plus croire il me faut aimer !

J’avais consumé mon sang dans les fièvres !
Malgré tes rigueurs et tes abandons,