Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/128

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LES LILAS


 
QUAND les printemps m’étaient joyeux
Prenant leur azur à tes yeux
Pleins d’une éternelle promesse,
Les clochettes des lilas blancs,
Dans la brise, à nos cœurs tremblants
Chantaient une amoureuse messe.

Des alléluias infinis
Montaient des buissons pleins de nids,