Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/136

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TOUT S’OUBLIE


 
L’ÉTÉ ne sait pas les chansons
Que le printemps chantait au saule ;
L’été marche et sur son épaule
S’entasse l’or de la moisson ;
Dans sa chevelure superbe
Fleurissent les fleurs de la gerbe.
— L’été ne sait pas les chansons
Que le printemps chante au brin d’herbe.

L’automne ne sait plus le chant
Que l’été lançait vers la nue ;