Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/165

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



II



Vieillard auguste au front neigeux comme les cimes,
Et de qui la pensée habite les sommets,
Aigle calme et debout, après les vols sublimes,
Le génie ouvre encor l’aile que tu fermais !

Chaque souffle, en passant, la déploie et t’enlève
Plus haut et par delà les occidents houleux,
Et fait planer ton verbe, ainsi qu’un large glaive
Posé sur le coussin des grands nuages bleus !