Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/167

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Car, ô Maître, en Toi seul vit l’honneur de cet âge
Où ta voix, dominant le chœur des Nations,
Fraternelle, appela les peuples au partage
Du fruit fécond et mûr des révolutions !

Ô poète clément qui, parmi nous, demeures,
Toi qu’un rêve d’en-haut doit tenter si souvent,
Va, la gloire, pour toi, n’attend pas que tu meures,
Et l’immortalité te saisit tout vivant !


25 février 1881.