Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/217

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C’est le devoir d’un Dieu de souffrir qu’on l’adore !
Il n’importe qu’à moi si je conserve encore
La mémoire sans fin d’un amour sans remords.

Car le temps seul a su combien tu fus aimée
Et confond dans mon cœur, urne à jamais fermée,
La cendre de mes feux et celle de mes morts.